…telle était la question posée à Julien Richard-Thomson, lors du festival Paris Courts Devant / ça tourne en Ile-de-France, qui avait organisé une table ronde le 16 janvier à Paris : « Comment penser le handicap dès l’écriture du scénario ». Julien, qui représentait le syndicat SPCH, a débattu avec la réalisatrice Anne–Sophie Bailly (dont le film Mon Inséparable, remporte un vif succès en salles) et le comédien Vincent Chalembert (La Marginale, Astrid et Raphaelle…) Devant une assistance très nombreuse, le débat a tourné autour de la prise en compte du sujet du handicap dès la conception et l’écriture d’un projet de fiction, qu’il s’agisse d’un film sur le thème précis du handicap ou d’un film abordant un tout autre thème mais avec la préoccupation, de la part de ses auteurs, de montrer le monde tel qu’il existe dans sa diversité. « Il n’y a pas de recette magique, a avancé Julien Richard-Thomson, l’important est surtout que les auteurs et les cinéastes prennent conscience, à la fois comme artistes mais aussi comme citoyens, de l’importance d’une approche inclusive. Le cinéma doit représenter la société telle qu’elle existe, dans toute a diversité qui fait sa richesse, les histoires y gagnent forcément en crédibilité ».