La crise sanitaire a retardé certains projets, mais les dates de plusieurs parutions et sorties sont désormais connues.
Julien, tu nous annonçais plusieurs projets pour 2020 et 2021, films et livres, mais la crise sanitaire est passée par là… Où en sommes-nous ?
Parlons des livres. La crise a semé le chaos chez les éditeurs, mais heureusement aucun de mes projets n’a été annulé. Concernant les essais, je peux annoncer la sortie prochaine sous format ebook de mon ouvrage sur la Covid-19, Alerte Infodémie (Editions Dourdan, la Boîte à Pandore) L’éditeur vient de me donner une date, début mars 2021. Pour le second ouvrage chez le même éditeur, portant sur les mythes et les infox du populisme, je n’ai pas encore de date. On m’a aussi commandé un ouvrage sur l’information, les médias et les réseaux sociaux, pour la fin de l’année. Concernant les fictions, c’est plus flou. Un livre de nouvelles va paraître fin février, ce sont des histoires mi-humoristiques mi-fantastiques, sur le thème du cinéma (Jaguarundi Editions). Un court roman policier devait aussi paraître en 2020 mais son éditeur a « réduit la voilure » dans ses publications, et je ne sais pas à quelle date il sortira, en 2021 je l’espère ! Enfin, je vais éditer très prochainement un livre sur le cinéma : La nouvelle vague du cinéma de genre en France. Pour ce bouquin, qui sera diffusé dans les librairies spécialisées et sur internet, je suis éditeur.
A quelle date est programmé ton long-métrage documentaire Pas de bras, pas de cinéma ?
Ce film, produit par Otago Productions, a été tourné pour Ciné Plus mais la chaîne n’a toujours pas donné de date de diffusion. A savoir, elle a décidé de diffuser le film non pas d’un seul tenant en 90 mn, mais en deux épisodes de 45mn chacun, ce qui ne me pose pas de problème fondamental. Ce documentaire aborde un thème qui m’est cher, le handicap. Il traite à la fois du handicap à l’écran mais aussi de la difficulté pour les personnes en situation de handicap de travailler dans le cinéma. Cela rejoint mon combat que je mène avec le SPCH le premier Syndicat des professionnels du cinéma en situation de handicaps. Ce film est très attendu par certaines institutions et associations en rapport avec le monde du handicap. La campagne de presse autour du film est en stand bye tant que les dates de diffusion ne sont pas connues, c’est très préjudiciable pour moi.
Et concernant le cinéma ?
J’ai toujours un projet de film long-métrage, Infox, tiré de mon livre du même nom paru en 2019, mais la crise sanitaire a totalement déstabilisé le milieu de la production cinématographique. On est dans un flou pas très artistique. J’en profite pour remettre à jour un ancien projet fantastique, Paris Maléfique, qui pourrait devenir une série pour une plateforme. Il s’agit de raconter des histoires d’horreur se déroulant dans la capitale française, en détournant les clichés attachés à Paris. Je ne réaliserais pas tous les épisodes, d’autres cinéastes de genre seraient convoqués, parmi les plus talentueux. Eh oui, je suis toujours un passionné de cinéma de genre. Mais nous en reparlerons bientôt…